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Présentation de Léon Robichaud
Présentation de Robert Sweeny
Présentation de Laurent Richard
Liens évoqués durant les discussions

À la lumière des discussions de la séance 4, peut-on envisager le développement d’outils performants qui répondent aux besoins des différents publics ?

Quels sont les projets qui existent et qui ont déjà existé ? Comment doit-on gérer les projets dont la technologie est dépassée ? Comment fait-on pour assurer leur pérennité ou pour conserver leurs données ?

Présentation de Léon Robichaud (Université de Sherbrooke)

Brève présentation de différentes ressources rendant possible la mise en ligne des données géographiques.

Deux grandes corporations offrent des produits dédiés au travail avec des données géographiques :

Bon nombre de produits sont supportés par des fondations, par exemple :

On trouve aussi sur le web plusieurs nouveaux outils développés par des petites compagnies :

Certaines solutions sont libres et ouvertes, mais demandent que les chercheurs les hébergent sur leur propre espace serveur, par exemple :

D’autres sont des infrastructures de recherche :

Certains outils disponibles en ligne sont spécialisés dans la visualisation et la géorectification de cartes historiques :

Cette liste n’est pas exhaustive, une liste plus étoffée est à venir. Cependant, devant cette multitude de projets, quel(s) outil(s) doit-on utiliser ? Doit-on partir de zéro ? Pour répondre à cela, il faut prendre en compte plusieurs facteurs, dont les besoins du projet ainsi que le type de données à mettre en ligne et à analyser.

Présentation de Robert Sweeny (Mémorial University)

MAP Montréal l’avenir du passé

Cette présentation fait le tour du projet « Montréal l’avenir du passé » et des problématiques qui ressortent par rapport à la pérennité des technologies choisies et au partage des données. Ce projet est une infrastructure de recherche comportant plusieurs cartes historiques de Montréal géorectifiées datant de 19e siècle et du début du 20e siècle auxquelles sont jumelées de nombreuses variables provenant de différentes sources, comme les données de recensements, les rôles d’évaluation ou les annuaires Lovell.

Partager les données

La plupart des sources utilisées ont été saisies de manière numérique. Ces données sont accessibles sur le site web du projet ou sur disque compact (sur demande). Certaines des cartes sont aussi disponibles en téléchargement.

Assurer la pérennité

Le projet a débuté en 2000, plusieurs des logiciels et des types de fichiers utilisés à l’époque ne sont plus mis à jour. Par exemple, certaines bases de données ne s’ouvrent que sur des ordinateurs de 32 bits et les cartes interactives utilisent une vieille version de Map Explorer d’ESRI. Les membres du projet MAP s’interrogent maintenant sur le choix des technologies dans une perspective à long terme.

Présentation de Laurent Richard (Université Laval)

GEORIA : Système de traitement de l’information géohistorique

Réalisé en partenariat avec l’Université Laval et University of Toronto, ce projet datant de plus de dix ans avait pour but la diffusion et le développement de bases de données géoréférencées sur l’environnement, la santé et la population au Canada, dans une perspective historique. En plus d’offrir des cartes thématiques, l’outil permet à l’utilisateur de faire ses propres cartes. Pour faciliter l’utilisation et la création des cartes et des données, les responsables ont tenté de rendre le tout accessible gratuitement à partir du web, sans que le téléchargement d’un plugiciel soit requis.

Cependant, le projet n’a pas eu le succès escompté. Est-ce que ce genre d’outil est vraiment ce que le public désire ? Ne serait-ce pas plus simple d’offrir seulement le téléchargement de données, autant brutes que géoréférencées ?

Liens évoqués durant les discussions